À 17 ans, Daniel en a assez. Il tente de se suicider en se taillant les veines. Le hasard place sur son chemin Boris, une espèce de gros macho qui, à titre de pilote de brousse en Afrique, en a vu bien d'autres. Boris se rend près de son amie Dewi, inquite de la disparition de sa fille Jade. Boris convainc Daniel de le suivre, en lui suggérant avec beaucoup d'ironie et de détails divers moyens efficaces de se tuer. Il pense aussi que Daniel pourrait l'aider dans sa quête de Jade. Des liens particuliers se tissent entre eux; Daniel n'a jamais rencontré quelqu'un d'aussi original et impétueux que Boris. Après une scène de bravoure insensée dans un petit restaurant, au cours de laquelle Boris affronte deux voleurs armés et suscite ainsi l'admiration de Daniel, ils vont voir Dewi. Jade a été enlevée et on craint le pire. Daniel obtient des informations d'une amie de Jade: elle a clavardé avec un homme via Internet. Celui-ci a organisé une rencontre. Il a ensuite enlevé Jade. Des renseignements laissés dans les courriels suggèrent l'existence d'un chalet où la jeune fille serait détenue. Dans un deuxième moment de bravoure insensée, Boris et Daniel affrontent le ravisseur, brutal et armé. Jade est bel et bien dans ce chalet, attachée au lit, couverte d'ecchymoses après avoir été abusée et violée au cours des jours précédents. grâce à Boris et Daniel, son calvaire prend fin. -- Cette trame comporte quelques faiblesses, les personnages sont peu sympathiques et parfois peu crédibles, mais là n'est pas l'essentiel. A-t-on voulu offrir aux adolescents un thriller psychologique noir? Le résultat est pour le moins déprimant. Il s'agit d'une oeuvre malsaine. Comment peut-on parler du suicide avec une telle ironie, une telle désinvolture lorsqu'on vise un jeune public? Pourquoi énumérer tant de méthodes de mettre fin à ses jours (allant même jusqu'à donner l'exemple des kamikazes islamistes!) en suggérant que nous sommes libres de nos choix? Le ton avec lequel la violence est traitée (par exemple, "Toi, quand tu violes une fille, lui demandes-tu son nom?"), laissent amer. [SDM].
À 17 ans, Daniel en a assez. Il tente de se suicider en se taillant les veines. Le hasard place sur son chemin Boris, une espèce de gros macho qui, à titre de pilote de brousse en Afrique, en a vu bien d'autres. Boris se rend près de son amie Dewi, inquite de la disparition de sa fille Jade. Boris convainc Daniel de le suivre, en lui suggérant avec beaucoup d'ironie et de détails divers moyens efficaces de se tuer. Il pense aussi que Daniel pourrait l'aider dans sa quête de Jade. Des liens particuliers se tissent entre eux; Daniel n'a jamais rencontré quelqu'un d'aussi original et impétueux que Boris. Après une scène de bravoure insensée dans un petit restaurant, au cours de laquelle Boris affronte deux voleurs armés et suscite ainsi l'admiration de Daniel, ils vont voir Dewi. Jade a été enlevée et on craint le pire. Daniel obtient des informations d'une amie de Jade: elle a clavardé avec un homme via Internet. Celui-ci a organisé une rencontre. Il a ensuite enlevé Jade. Des renseignements laissés dans les courriels suggèrent l'existence d'un chalet où la jeune fille serait détenue. Dans un deuxième moment de bravoure insensée, Boris et Daniel affrontent le ravisseur, brutal et armé. Jade est bel et bien dans ce chalet, attachée au lit, couverte d'ecchymoses après avoir été abusée et violée au cours des jours précédents. grâce à Boris et Daniel, son calvaire prend fin. -- Cette trame comporte quelques faiblesses, les personnages sont peu sympathiques et parfois peu crédibles, mais là n'est pas l'essentiel. A-t-on voulu offrir aux adolescents un thriller psychologique noir? Le résultat est pour le moins déprimant. Il s'agit d'une oeuvre malsaine. Comment peut-on parler du suicide avec une telle ironie, une telle désinvolture lorsqu'on vise un jeune public? Pourquoi énumérer tant de méthodes de mettre fin à ses jours (allant même jusqu'à donner l'exemple des kamikazes islamistes!) en suggérant que nous sommes libres de nos choix? Le ton avec lequel la violence est traitée (par exemple, "Toi, quand tu violes une fille, lui demandes-tu son nom?"), laissent amer. [SDM].