Québec, 1921. Depuis qu'elle a fait la lumière sur une mystérieuse affaire de famille, la réputation de fin limier de Vipérine, treize ans, a dépassé le couvent de Montréal où elle est résidente. Lorsqu'un incendie criminel ravage une salle de classe du pensionnat de Saint-Elme, le père supérieur de l'établissement la mande de découvrir le coupable. Or, comme sa grande-tante, soeur Sainte-Ignace, refuse qu'elle manque ne serait-ce qu'une journée d'école, la jeune fille dispose d'exactement deux jours afin de mener à bien sa mission. Lors de son arrivée sur les lieux, elle réalise qu'elle se trouve en fait dans un collège où sont réunis, contre leur gré, des autochtones que le gouvernement a arrachés à leur famille dans le but de les instruire, ou, plus exactement, de les assimiler. Elle ne met pas non plus beaucoup de temps à comprendre que de nombreuses personnes auraient intérêt à voir l'institution détruite par les flammes, à commercer par le directeur (un ami de sa grande-tante!), l'intendant, révolté contre les agissements des autorités, et l'apothicaire, qui voudrait s'approprier les terres. Vipérine doit donc une fois de plus mettre à profit son esprit de déduction afin de venir à bout de démêler les faux témoignages et de démasquer le véritable coupable.