Ayant toujours eu peur de tout, Ferdinand F. n'a jamais véritablement pris de risque dans sa vie, voyant les jours se succéder sans histoire jusqu'à ses 81 ans. S'il était reconnu, enfant, pour son magnifique sourire, le voilà un vieillard solitaire qui n'a pas profité des chances qui lui ont été offertes tout au long de son existence. En effet, même s'il se faisait approcher par Georges Foisy, fils de diplomate, il n'a jamais voulu se lier d'amitié avec ce dernier parce qu'il était jaloux de lui, particulièrement lorsqu'il a constaté que Frangin, son copain imaginaire, s'était mis à jouer avec son pire ennemi. Changeant d'école, il termine ses études avant de s'enrôler dans l'armée lors de la Deuxième Guerre mondiale, mais feint toutes sortes de maladies afin d'éviter d'être envoyé au front. Ses talents indéniables en batterie lui auraient également permis de joindre les Beatles si sa mère parlait anglais, il aurait pu se marier à une bibliothécaire décomplexée s'il n'avait pas fait de mauvais rêves et il aurait pu visiter les villes dominées par les gratte-ciel s'il n'avait pas aussi peur de l'avion. Tout change cependant en 2005 quand un vieil ennemi le contacte afin de sauver l'être le plus cher à ses yeux.