Si les vêtements de David sont sales, s'il est en retard, c'est qu'il a voulu consoler Sophie qui pleurait parce que sa corde à danser s'était sauvée. Il est parti à sa poursuite. Après avoir suivi le cerf-volant-voleur, le taxi-patin, l'autobus, il a dû descendre dans l'égout, affronter le monstre des lieux et échanger son sac en faux cuir pour la corde en question. Sa maîtresse écoute, réfléchit et ne trouve pas l'histoire totalement absurde, d'ailleurs... -- Ce récit fantaisiste propose une suite de rebondissements tous aussi invraisemblables les uns que les autres. La trame ne présente aucun temps mort et le lecteur est entraîné à la suite de David. Le texte où le dialogue abonde, est rédigé dans un style direct, sans prétention. De la grande littérature? Non, mais une bonne détente. [SDM].