Une fois de plus Serdarin fait son entrée dans une nouvelle école, une fois de plus parce qu'il est albinos, qu'il se promène avec un bonnet et des lunettes noires, qu'il a la peau blanche, les cheveux blancs et les yeux rouges, il doit affronter les rires des autres élèves et les sourires des enseignants. Dans cet univers hostile, il rencontre Libelul, une fillette qui est aussi seule et effarouchée. Ils échangent et constatent qu'ils ont tous deux la même histoire: ils sont des extraterrestres expédiés sur la Terre par leurs parents alors que leur plante... Ils consolident cette illusion au point d'y croire et de construire un pseudo-émetteur pour contacter leur monde. Les parents de Libelul interviennent. Le rêve tombe. Il n'y a pas de merveilleuses plantes, pas d'extraterrestres. Serdarin réalise alors: "Je ne suis qu'un petit garçon avec les cheveux blancs et les yeux rouges, et je ne suis pas heureux... ". -- La trame est bien construite, après la présentation du héros, de ses malheurs et de ses aspirations, celle de Libelul qui vit la même situation, le même fantasme pour échapper à son environnement. La conclusion tombe rapidement, platement et est sans appel: pas d'espoir, pas de bonheur pour les marginaux. Même l'amitié de Libelul est balayée. Aucun geste des "normaux", les bizarres sont condamnés. Une petite note tonique, une lueur d'espérance n'aurait pas nui au réalisme du récit, ni ne l'aurait fait mentir bien que la réalité soit parfois très triste. [SDM].
Une fois de plus Serdarin fait son entrée dans une nouvelle école, une fois de plus parce qu'il est albinos, qu'il se promène avec un bonnet et des lunettes noires, qu'il a la peau blanche, les cheveux blancs et les yeux rouges, il doit affronter les rires des autres élèves et les sourires des enseignants. Dans cet univers hostile, il rencontre Libelul, une fillette qui est aussi seule et effarouchée. Ils échangent et constatent qu'ils ont tous deux la même histoire: ils sont des extraterrestres expédiés sur la Terre par leurs parents alors que leur plante... Ils consolident cette illusion au point d'y croire et de construire un pseudo-émetteur pour contacter leur monde. Les parents de Libelul interviennent. Le rêve tombe. Il n'y a pas de merveilleuses plantes, pas d'extraterrestres. Serdarin réalise alors: "Je ne suis qu'un petit garçon avec les cheveux blancs et les yeux rouges, et je ne suis pas heureux... ". -- La trame est bien construite, après la présentation du héros, de ses malheurs et de ses aspirations, celle de Libelul qui vit la même situation, le même fantasme pour échapper à son environnement. La conclusion tombe rapidement, platement et est sans appel: pas d'espoir, pas de bonheur pour les marginaux. Même l'amitié de Libelul est balayée. Aucun geste des "normaux", les bizarres sont condamnés. Une petite note tonique, une lueur d'espérance n'aurait pas nui au réalisme du récit, ni ne l'aurait fait mentir bien que la réalité soit parfois très triste. [SDM].