Régine est atteinte du virus du VIH. Il y a quelques années, elle a couché avec l'ami de sa mère. Il lui a transmis sa maladie, profitant de sa naïveté et de son inconscience. Régine l'a caché à sa mère jusqu'au jour où cette dernière l'apprend en lisant la longue lettre qu'elle écrit à Frédéric, un jeune garçon pour qui Régine éprouve des sentiments mais qu'elle réprime pour ne pas le contaminer. Ce roman est construit en trois parties. La première est un long, très long préambule où Régine couche sur le papier sa rage, son malaise et son amour romantique. La deuxième, maladroitement écrite sur le même ton, est un autre monologue, celui de Frédéric, qui apprend la maladie de Régine et les raisons de son impitoyable rejet. Régine est alors dans un coma profond et est sur le point de mourir. La troisième, un épilogue court, où l'adolescent kidnappe sa bien-aimée pour mourir avec elle dans le parc où ils se sont aimés. Un suicide qu'il ne commet cependant pas, encouragé à vivre par un dernier soubresaut de vie de Régine. -- Un roman suffocant de sentimentalité, dont les sujets très sérieux du sida, du sentiment de culpabilité de la mère et de celui de la mort sont banalisés par un excès de romantisme. [SDM].