Victoria, Colombie-Britannique. Nous sommes en 1947. La guerre est terminée, les tickets de rationnement ont disparu, mais la hausse du coût de la vie est telle qu'il est encore plus difficile de se procurer des provisions. Maggie s'est faite commis-livreuse. Sa meilleure amie Joséphine va fêter son anniversaire dans six jours. Celle-ci n'a jamais mangé une barre chocolatée à elle toute seule, toujours obligée de partager avec ses six frères et soeurs. Or, c'est justement pour lui offrir une barre de chocolat à cinq sous, que Jo n'aurait pas à partager, que Maggie s'est mise à faire la livraison, à raison d'un demi-sou par livraison. Mais voilà, du jour au lendemain, le prix du chocolat augmente de cinq à huit sous, presque le double. Maggie est désespérée, elle ne pourra jamais réunir l'argent à temps pour le cadeau. Avec des amis, Maggie décide de boycotter les chocolats à huit sous, ils font des pancartes et se rassemblent devant l'épicerie du coin. Le mouvement de protestation prend de l'ampleur et va bientôt mobiliser les jeunes d'un océan à l'autre. Basé sur des faits réels, le roman comporte de nombreuses coupures de presse couvrant cet événement unique et presque oublié: un mouvement de boycottage des enfants canadiens (les baby-boomers d'aujourd'hui) contre la hausse du prix de la barre chocolatée de cinq à huit sous.

Traduction de: Maggie and the chocolate war.