Le Cid : une légende espagnole
imprimé
Le Cid : une légende espagnole
-- Légende espagnole
Copies
1 Total copies, 1 Copies are in, 0 Copies are out.
Injustement accusé d'avoir volé une partie des impôts récoltés au nom du roi Alphonse de Castille, le valeureux chevalier Rodrigo Diaz, dit le Cid, est banni du royaume de Vivar. Accompagné de sa famille et de ses fidèles vassaux, il se plie à la volonté de son souverain tout en se promettant de lui prouver sa loyauté et de laver sa réputation. Après avoir mis son épouse (dona Chimène), leurs deux filles et leurs servantes à l'abri dans un couvent, le voilà qui part conquérir les territoires maures. Ses victoires se succèdent à un rythme effréné et celui que l'on surnomme bientôt le Campéador ne tarde pas à se retrouver à la tête d'une armée qui grandit de jour en jour, ainsi que d'une immense fortune qui conduit le roi non seulement à abolir son bannissement, mais à lui conseiller d'offrir la main de ses deux filles aux héritiers du comte de Carrion: don Diego et don Fernando. Or, la très haute lignée de ces hommes n'a d'égale que leur cupidité, leur pleutrerie, leur vanité et leur désir de mettre la main sur les richesses du Cid. Lorsque ce dernier apprend, le coeur brisé, que ses gendres ont violemment battu ses filles avant de les laisser pour mortes dans la forêt, il entreprend de se venger de ce terrible outrage... [SDM]. Une adaptation très réussie de cette légende moyengeuse ayant inspiré Pierre de Corneille dans l'écriture de la pièce du même nom. La vie de Rodrigo Diaz de Bivar, chevalier castillais né en 1043 et décédé à Valence en 1099, a inspiré l'écriture de ce récit d'aventures mettant en scène un héros doté d'un grand sens de l'honneur et de l'équité, lui qui redistribue également, entre les membres de son armée, le butin récolté lors de ses glorieuses conquêtes. Une réflexion intéressante sur les classes sociales s'esquisse également au fil de l'ouvrage alors que la grandeur d'me du Cid est mise en parallèle avec la cruauté, la perfidie et la bassesse de ses deux gendres qui sont non seulement trop couards pour se battre sur les champs de bataille, mais qui s'en prennent par ailleurs à leurs pauvres femmes sans défense. Le texte très alerte, scindé en de courtes phrases qui épousent parfaitement le rythme trépident de l'action, est accompagné de nombreuses aquarelles rehaussées de traits de plume qui campent (dans une succession de vignettes et de panoramas se déployant sur doubles pages) les protagonistes aux accents BD dans des décors épurés. Ceci avec une légèreté et un petit air caricatural qui atténuent la violence des combats sanglants tissant l'essentiel de la trame. Une carte ayant permis de visualiser les conquêtes effectuées par le héros aurait d'ailleurs très bien complété l'ensemble... À compter de 10-11 ans. [SDM].
  • Share It:
  • Pinterest