A l'école, les uns échangent des cartes de hockey, des porte-clés, des timbres, etc. Léonard n'a rien. Il a essayé, sans succès, de collectionner les gouttes de rosée, les bulles de savon, les odeurs... Rachel est un peu dans la même situation que lui. Après une leçon d'astronomie de sa mère, il opte pour une collection d'étoiles. Rachel lui fait comprendre que c'est impossible. En vacances en Martinique avec ses parents, Léonard découvre les vents et il commence sa collection. Il se documente. Sa mère l'aide dans sa démarche en passant un message sur Internet. Il reçoit du blizzard de l'Antarctique, du typhon des mers de Chine, de l'harmattan d'Afrique, etc. Léonard fait part à ses amis de sa galerie des vents. On rit de lui. Rachel se moque également jusqu'à ce que, après avoir libéré le blizzard, elle constate son erreur. Pour s'amender, elle lui donne la bouteille d'un vent bien doux, le vent de l'amitié, le souffle d'un baiser. -- Un récit original, simple, au personnage principal constant, bien campé et bien secondé par celui de la mère attentive aux attentes de son fils. Léonard est sensible et marginal, mais il n'en demeure pas moins réaliste. Sa soif de beauté, de nature et de liberté sous-jacente, est bien comblée par les vents (19) que l'auteur passe en revue. Le nordet qui nous est cher lui a échappé.

Comprend un glossaire.