C'est jour de tempête au bord de l'océan! Alors que ses parents s'affairent à ancrer solidement les bateaux et à mettre les animaux à l'abri, la jeune narratrice réalise que son gros chien Harrington n'est pas auprès d'elle afin de la consoler comme il en a l'habitude. La fillette a beau hurler son nom, ses appels et ses sanglots restent vains, s'évanouissant dans les rugissements du vent. Bravant le froid et la peur, l'héroïne quitte donc sa rassurante maison de pierres et court à perdre haleine dans la tourmente jusqu'à ce qu'elle repère son fidèle compagnon, évanoui au pied d'un buisson. Parce que l'amour permet de déplacer des montagnes, elle réussit à soulever l'animal, qui pèse bien lourd dans ses frêles bras d'enfant, et le ramène à la maison en lui murmurant des mots doux à l'oreille. Ceci avant de s'abandonner au sommeil, totalement épuisée, tandis que la chaleur du feu qui brûle dans l'âtre ranime Harrington, contre les flancs duquel elle est confortablement lovée... [SDM].