Angela Davis : non à l'oppression
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Angela Davis : non à l'oppression
-- Non à l'oppression.
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Une collection de romans clairement engagés, dont chaque titre s'attache à faire découvrir un homme ou une femme ayant changé le cours de l'histoire par son engagement social, sa révolte, sa volonté de défendre les valeurs humanistes et démocratiques des citoyens ou son courage de dire "Non!" pour dénoncer l'injustice. Le récit est suivi d'un dossier documentaire éclairant le contexte historique évoqué tout en démontrant comment (et grâce à qui) le combat amorcé par le héros s'est poursuivi jusqu'à aujourd'hui. Ce titre retrace la vie et les combats d'Angela Davis, qui développe dès le plus jeune ge une conscience sociale et politique, elle dont les parents ont réussi à s'extirper de la misère et à emménager à Birmingham, dans un quartier blanc qui fut rapidement surnommé Dynamite Hill en raison des explosions dont étaient victimes les maisons de Noirs. Bravant la peur que font naître en elle les persécutions ciblant les siens d'un bout à l'autre de l'Amérique ségrégationniste, elle quitte sa petite ville pour étudier à New York, puis à la Sorbonne, en quête de liberté, d'égalité et de justice. De retour au pays, elle s'implique activement dans les mouvements des droits civiques et, son doctorat en poche, elle devient enseignante à l'université de San Diego et à l'UCLA. Rapidement renvoyée en raison de son allégence au communisme, elle devient la femme la plus recherchée des États-Unis lorsque le FBI l'accuse injustement d'avoir procuré des armes aux Black Panthers responsables de la prise d'otages qui vise à libérer George Jackson le 7 août 1970. Traquée, puis arrêtée et emprisonnée dans le bloc des malades mentales, elle s'accroche aux chansons que lui écrivent Jacques Prévert, les Rolling Stones ou encore John Lennon pour survivre à des conditions carcérales inhumaines jusqu'à ce que les milliers de personnes qui militent pour elle en France, en Inde, en Afrique et aux États-Unis obtiennent gain de cause et qu'elle soit enfin libérée en 1972. À plus de 70 ans, elle continue aujourd'hui à s'indigner et à encourager l'esprit critique.
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