Annabelle : 180À
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Annabelle : 180À
-- Annabelle : cent quatre-vingt degrés
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La vie d'Annabelle, treize ans, vient de prendre un virage à 180 degrés: à son grand désespoir, elle quitte Pont-Rouge pour habiter à Rawdon en compagnie de sa mère, de son beau-père, ainsi que de sa soeur et de son frère cadets. C'est ainsi qu'elle effectue sa rentrée scolaire dans une nouvelle école, où elle ne passe pas inaperçue avec son style vestimentaire de skateuse et ses fines tresses rastas. Particulièrement auprès de Chanel, la fille la plus populaire de l'école, et de Marion, son faire-valoir, qui se présentent comme les fondatrices de l'escouade anti-crimes contre la mode et menacent de lui donner une contravention si elle ne change pas de look! Heureusement, le "skatepark" du quartier réconcilie Annabelle avec son déménagement. Mais réussira-t-elle à se faire accepter des cinq garçons qui y règnent en maîtres: Sam, la vedette du groupe, Loïc: son meilleur ami passionné par la BD, Fabrice, le Français à la langue bien pendue et à la critique facile, Xavier, le rouquin gentil, drôle et très influençable, et Mathis, le Dominicain adopté par un couple québécois, lunatique et animé d'une forte conscience écologique? Premier opus d'une chronique adolescente vivante, mais sans grand suspense, qui se contente de mettre en scène le quotidien plutôt convenu d'une bande de planchistes et de mordus de sports extrêmes qu'un narrateur externe donne à suivre en alternance. Les épisodes sportifs succèdent ainsi aux tranches de vie scolaires et familiales abondamment pimentées de petites querelles (que ce soit entre frères et soeurs, avec les parents ou entre copains) et des vannes poussées entre amis... ou ennemis. Si le texte, pétillant de dérision, est porté par un ton plutôt juste et que le langage coloré colle à celui des ados, les personnages sont un peu caricaturaux et n'échappent malheureusement pas aux stéréotypes habituels (la nunuche de service, l'enseignante super canon (et son antagoniste super méchante), le caïd, etc.). La chimie qui se tisse entre Annabelle et la petite bande de garçons est néanmoins lumineuse et contribue à dresser un portrait réaliste et positif de ces sportifs un peu marginaux qui sont sous-représentés dans la littérature de jeunesse. Le "Jargon du planchiste" inséré à la fin de l'ouvrage sera d'ailleurs très utile aux non-initiés puisqu'il éclaire les termes techniques et les petits anglicismes qui émaillent le texte. Une série au ton populaire qui parlera aux adolescents, à compter de 11 ans!
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